PRESENCE : C’EST BON QUE TU SOIS LA !

PRESENCE : C'EST BON QUE TU SOIS LA ! Méditer sur la chance qu'on a d'être en présence les uns des autres, se le dire et le savourer vraiment

PRESENCE : C’EST BON QUE TU SOIS LA !

« C’est bon que tu sois là ! »

France Gall

Chanson de 1987, Album Babacar

Méditer pour ressentir et célébrer la présence

Méditer c’est s’entraîner pour mieux pour ressentir la présence et pour savoir dire « c’est bon que tu sois là ! » … à ceux qu’on aime, à ceux avec qui l’on vit, avec qui l’on travaille ou que l’on rencontre dans telle ou telle tranche de vie. Méditer c’est pouvoir «remercier cette chance », comme dans la chanson de France Gall. Car, c’est bien une chance de recevoir tout simplement une présence. Dans un moment banal et ordinaire de notre quotidien mais aussi dans les moments délicats et cruciaux de notre existence ne pas se sentir seul c’est une chance.

« C’est bon que tu sois là, dans cette indifférence » parce que ça me fait du bien, je me sens bien quand tu es là. J’ai meilleur moral, j’ai plus d’énergie dans le corps et plus de chaleur dans le cœur : « c’est comme une évidence ! ». Tout va un peu mieux. Si, par pudeur, par délicatesse ou par timidité on n’ose pas le formuler clairement et distinctement, on peut le penser fort et le ressentir dans son cœur. Si les inconscients communiquent ou si l’on remarque les sourires et les lueurs dans les yeux, le message passera certainement.

Méditer permet aussi de s’entraîner en commençant par ressentir la présence à soi-même, ressentir qu’on est là pour soi, et qu’en dépit des imperfections et des approximations qui sont les nôtres, des erreurs et des échecs sur notre route, des doutes et des souffrances, on sait au fond que l’on peut compter sur soi, qu’on est là pour soi. Trouver dans la méditation une manière de cohabiter avec soi-même, exactement tel qu’on est et non plus tel qu’on se rêverait ou s’imaginerait, dans un idéal irréaliste, absurde et au fond maltraitant. Et si l’on n’a pas l’habitude on peut commencer tout bas et même rapidement « comme une urgence » comme dans la chanson, et se « murmurer tout bas » un tout petit « c’est bon que tu sois là »

Et prendre le temps de laisser résonner doucement, lentement et profondément les mots d’une chanson, presqu’un poème, pour qu’au fond de soi la présence à soi, aux autres et au monde se fasse active, intense et vivifiante. Juste ici, juste maintenant. Un tout petit moment.

« En répétant tout bas, c’est bon que tu sois là ! »

Tous ces mots qui condamnent
Comme c’est dur quelquefois
Ces images et ces drames
Qu’on ne connaissait pas
Et qui peuplent nos rêves
En nous tombant dessus

Et tous ces maquillages
Ces regards éperdus
Ces amis de passage
Qu’on ne reverra plus
Comme les chansons s’effacent
Moi je voulais te dire

C’est bon que tu sois là
C’était comme une urgence
Dans ces affreux combats
C’est bon que tu sois là
C’est comme une évidence
Dans mes yeux qui se noient
Je remercie ma chance
En répétant tout bas
C’est bon que tu sois là

Mais qu’est-ce qu’on nous demande
Mais qu’est-ce qu’on veut de nous
Qu’on supplie, qu’on marchande
Qu’on se mette à genoux
Comme les chansons s’envolent
Moi je voulais te dire

C’est bon que tu sois là
C’est comme une délivrance
Dans ce monde qui se bat
C’est bon que tu sois là
Dans cette indifférence
Où c’est chacun pour soi
Je remercie ma chance
En répétant tout bas
C’est bon que tu sois là

Source : Musixmatch

Paroliers : Michel Berger

Paroles de C’est Bon Que Tu Sois Là © Apache France

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