Se mettre à l’écoute de son « tic tac » intérieur

conte pour illustrer en quoi méditer permet de se mettre à l'écoute de son "tic tac" intérieur
Un menuisier dans le feu de l’action avait lancé son bras en l’air et d’un geste un peu trop enthousiaste éjecté au loin la montre qu’il portait au poignet.
     Il eut beau fouiller partout parmi la sciure et les copeaux de bois qui jonchaient le sol, rien n’y fit : la montre demeurait désespérément introuvable.
     Ses apprentis s’y étaient mis aussi : l’union ne fait-elle pas la force ? Ils continuèrent ainsi à fouiller ensemble.
     Mais la pièce était dans un tel désordre, le sol était jonché d’un bric-à-brac indéfinissable : vraiment, il était impossible de s’y retrouver. La nuit s’était mise à tomber, et ils décidèrent d’un commun accord de remettre les recherches au lendemain.
     Le fils du menuisier qui se trouvait là resta pour jouer dans l’atelier de son père.
     Il rentra peu de temps après, annonçant à celui-ci qu’il avait retrouvé la montre ! 
     Très surpris, le menuisier lui demanda : « Mais il fait déjà si sombre, comment as-tu fait ?
     Le petit garçon lui répondit : « Après le départ de tout le monde, je me suis retrouvé là tout seul dans le silence, et alors j’ai pu entendre son tic-tac. J’ai repéré d’où il venait, et j’ai retrouvé la montre parmi la sciure et les copeaux. »
           Est-ce que la finalité de la pleine présence attentive, acte méditatif s’il en est, ne serait pas de nous mettre à l’écoute du Tic-Tac de notre âme ? " »
     
     Petite histoire tirée de l'oeuvre de Tchouang Tseu, penseur taoïste du 4e siècle avant JC, mise au goût du jour par Yu Dan et transmise par Jean PELISSIER
Se mettre à l’écoute de son « tic tac » intérieur

Un petit conte pour illustrer en quoi méditer permet de se mettre à l’écoute de son « tic tac » intérieur ?

Un menuisier dans le feu de l’action avait lancé son bras en l’air et d’un geste un peu trop enthousiaste éjecté au loin la montre qu’il portait au poignet.

     Il eut beau fouiller partout parmi la sciure et les copeaux de bois qui jonchaient le sol, rien n’y fit : la montre demeurait désespérément introuvable.

     Ses apprentis s’y étaient mis aussi : l’union ne fait-elle pas la force ? Ils continuèrent ainsi à fouiller ensemble.

     Mais la pièce était dans un tel désordre, le sol était jonché d’un bric-à-brac indéfinissable : vraiment, il était impossible de s’y retrouver. La nuit s’était mise à tomber, et ils décidèrent d’un commun accord de remettre les recherches au lendemain.

     Le fils du menuisier qui se trouvait là resta pour jouer dans l’atelier de son père.

     Il rentra peu de temps après, annonçant à celui-ci qu’il avait retrouvé la montre ! 

     Très surpris, le menuisier lui demanda : « Mais il fait déjà si sombre, comment as-tu fait ?

     Le petit garçon lui répondit : « Après le départ de tout le monde, je me suis retrouvé là tout seul dans le silence, et alors j’ai pu entendre son tic-tac. J’ai repéré d’où il venait, et j’ai retrouvé la montre parmi la sciure et les copeaux. »

           Est-ce que la finalité de la pleine présence attentive, acte méditatif s’il en est, ne serait pas de nous mettre à l’écoute du Tic-Tac de notre âme ?  » »

     Petite histoire tirée de l’oeuvre de Tchouang Tseu, penseur taoïste du 4e siècle avant JC, mise au goût du jour par Yu Dan et transmise par Jean PELISSIER

Retrouver le podcast « S’arrêter pour faire une pause avec soi »

https://presence-et-partages.fr/1798-2/

Retrouver le podcast « Trouver le repos en soi »