MEDITATION SOURIANTE

Une méditation anti-rides ; ) . Développer l'attention au ressenti de la peau et des muscles du visage comme un approfondissement au body-scan
MIGRAINE
DOULEURS CERVICALES

Cette petite méditation est une variation sur la pratique de « scan corporel » ou « balayage corporel » qui est la base de nos pratiques de pleine présence . L’intention ici c’est d’insister sur les ressentis liés au visage. Il arrive que ces ressentis soient désagréables ou douloureux comme dans le cas de la  migraine ou des douleurs cervicales. Il y a maintes douleurs de la face comme les douleurs dans les sourcils, les douleurs dans le cuir chevelu ou même certains acouphènes. Les fondements anatomiques de cette pratique proviennent d’un magazine fourni par ma ma sœur cadette. Vous trouverez sur le site l’article.

Évoquer une méditation anti-rides, c’est un peu une blague. Car ça peut paraître superficiel comme considérations. Mais j’ai vraiment découvert qu’il y a bien un lien entre les rides et les contractions des muscles du visage. En effet, le visage est la seule zone du corps où les muscles et la peau sont anatomiquement reliés en particulier dans les zones stratégiques comme le contour de l’œil, le pourtour des lèvres, des zygomatiques etc… etc…Quand les muscles se contractent la peau se plie puis se déplie. Et comme ce sont toujours un peu les mêmes endroits qui plissent et que la peau vieillit progressivement : il se forme des rides naturellement et inévitablement sans doute.

Cette méditation est aussi inspirée des cours de yoga. En yoga, très souvent le professeur invite les élèves à desserrer les dents, à entrouvrir les lèvres et à relâcher la langue dans la bouche. Globalement, les professeurs de yoga enseignent de ne contracter que les muscles nécessaires à la posture. C’est une invitation à essayer de relâcher tout ce qui n’est pas nécessaire à la posture. C’est intéressant de s’entraîner pour doser le juste effort et préserver ses forces dans la durée.

On observe bien dans la vie courante, qu’en effet le visage, les yeux, les mâchoires sont très souvent contractés. On les contracte sans s’en rendre compte en continu sur de longues minutes. Il arrive parfois même qu’on les contracte de travers et l’on crée involontairement une dissymétrie sur le visage et la posture générale. Or, manifestement, il n’est pas utile de contracter ainsi le visage pour corriger des copies ou pour étendre du linge ou pour résoudre telle ou telle difficulté personnelle, relationnelle, professionnelle. C’est bien rigolo de se voir ouvrir un pot de confiture comme si le fait de grimacer allait avoir une incidence sur notre force pour ouvrir le couvercle.

J’ai observé aussi l’intensité des contractures musculaires du visage quand mon amie Alexandra m’a offert un rouleau en quartz. En le passant sur le visage, on ressent un certain inconfort, presque parfois de la douleur, et en tout cas beaucoup de tensions accumulées. Ce n’est pas le rouleau qui nous fait mal, mais en roulant il appuie sur des zones qui sont douloureuses, sensibles et ankylosées.

Par ailleurs, il me semble que nous pouvons méditer quelques instants sur le lien qu’il y a entre la profondeur et la surface. Il y a certainement de l’illusion à vouloir modifier la surface des choses – et tout spécialement notre visage – sans modifier véritablement la profondeur. Et, réciproquement, prêter attention aux manifestations de surface permet de mieux connaître les états profonds.

C’est ainsi que nous reconnaissons au moindre coup d’œil les expressions sur les visages des autres, en particulier de nos proches. Nous reconnaissons, au moment où ils franchissent la porte, la  nature de l’état interne et le bilan de la  journée rien qu’en voyant l’expression du visage.

Il y a véritablement des interactions et des rétroactions entre le corps et le mental. On sait bien que les émotions s’impriment dans le corps. Et on remarque aussi que détendre le corps apaise le mental comme après un effort et en particulier après le yoga : on savoure d’avoir retrouver l’harmonie générale grâce au souffle associé aux postures/ asanas.

Aussi nous pouvons dans cette pratique essayer de nous concentrer sur le ressenti très spécifique du visage. Nous prenons quelques minutes pour ressentir finement la  surface du visage, ressentir d’abord la peau et puis de plus en plus en profondeur ressentir les muscles.

Nous expérimentons d’ailleurs souvent, par l’intermédiaire de la peau du visage, le temps qu’il fait : ce sont nos joues qui ressentent le plus le vent froid en hiver…. la douce brise au printemps … la chaleur sèche en été. Il est parfois agréable de sentir un petit rayon de soleil sur son visage. Et puis, bien sûr, les gestes d’affection sont particulièrement appréciés par le contact avec le visage : rien ne vaut une petite caresse ou un petit baiser sur la joue.

A tout moment, nous pouvons nous entraîner à cette pratique, essayer de ressentir le contact de l’air environnant sur notre peau. Nous pouvons le faire dans les moments où nous patientons : dans le bus, dans les files d’attente, avant un spectacle. Nous pouvons aussi nous entraîner au moment des gestes de la toilette auxquels, peut-être que, par automatisme, nous ne prêtons plus tellement attention. Revenons au ressenti de notre peau sous la douche et lors des soins du visage en particulier.

A la suite de cette pratique, nous pouvons laisser un peu infuser dans notre vie quotidienne et vivre de façon plus méditative.

Ici nous ressentons, pour quelques brefs instants de pratique formelle, la peau de notre visage. Et puis, nous percevons les muscles de la joue gauche dans toutes leurs dimensions. Puis les muscles de la joue droite. Nous pouvons comparer et peut-être que sous l’effet de cette attention portée, les muscles se relâchent d’eux-mêmes et se détendent.

Nous pouvons ensuite vérifier la tension dans les muscles de nos lèvres. Il arrive que pour s’appliquer on serre très fort les lèvres. Des fois aussi, pour retenir une parole qui serait mal venue, on pince les lèvres. Il y a mille occasions de serrer les lèvres l’une contre l’autre. Tout doucement et délicatement, ouvrons légèrement nos lèvres pour créer un micro-espace entre elles…. De la même manière, nous relâcherons la langue dans la bouche : on pourra la poser à l’arrière des dents du bas et ainsi les mâchoires commencent à se desserrer.

Nous essayons de bien ressentir la mâchoire gauche, sa mâchoire droite, les dents du bas,… devant,… à droite, …les dents du haut, …à gauche, …devant,  ….à droite.

Avec la lèvre supérieure, nous ressentons aussi la narine gauche, la narine droite. C’est assez facile à cet endroit-là, car l’air qui entre est légèrement plus frais et l’air qui sort légèrement tiède.

Nous ressentons le bout du nez, …. l’aile gauche, …le milieu, …l’aile droite, … l’arête du nez,..

Nous prolongeons par les cernes à gauche, …les cernes à droite…

Cherchons à ressentir l’œil gauche sous la paupière.

Nous cherchons à ressentir notre œil dans son orbite un peu comme dans un bol… , …l’œil droit dans son orbite un peu de la même manière, … la paupière gauche, ….la paupière droite.

Essayons ensuite de respirer dans le sourcils à gauche…, à droite ….ainsi que dans l’espace entre les sourcils … et dans tout le front, …et la  tempe gauche ….et la tempe droite

Et puis selon notre sensibilité et nos préférences, nous pouvons nous imaginer que notre le visage est très, très mou comme une peinture de Salvador DALI … ou si l’on préfère qu’il se change en beurre qui fond…ou en miel qui coule ou que notre visage devient très, très léger comme du coton,…. comme de la brume, …comme un voile très, très léger …

Nous prolongeons cette expérience à partir de l’oreille gauche, …de la peau du crâne, …à gauche, …dans la couronne, …derrière l’occiput… et puis à droite ….et puis la peau de tout le sommet du crâne  comme un petit bonnet. Nous essayons de rechercher l’emplacement  de la fontanelle,… l’endroit de la soudure des os du crâne,… un endroit où il y a quelques millimètres plus ou moins tendus…., plus ou moins relâchés…

Et, nous continuons en imaginant comme une douche de paillettes ou un voile ou une brume très douce qui rend la peau du crâne légère, ….légère  du sommet du crâne jusqu’à l’endroit où les cervicales s’insèrent dans le crâne … et nous ressentons chacune des premières vertèbres …en cheminant le long de la seconde puis de la troisième cervicale.

Alors une onde de détente se propage à toute la peau et à tous les muscles de la nuque jusqu’au trapèze droit, …. jusqu’au trapèze gauche…ainsi que tout le devant du cou … Nous ressentons parfaitement la peau et puis les muscles du cou…nous les ressentons comme très légers et vaporeux.

Peut-être que nous avons alors cette impression qu’il y a davantage d’espace dans la boîte crânienne et dans le visage. Comme les épaules sont bien basses, nous respirons mieux.

Nous imaginons, qu’à l’inspiration, cet espace de la face mais aussi du cuir chevelu et du cerveau sont oxygénés et régénérés par air frais et renouvelé.

Et puis nous imaginons qu’à l’expiration, tout ce qui nous pèse ou tout ce qui suscite de la tension ou de la contrariété s’en va, chassé par le souffle.

Une respiration délicate et attentive anime notre visage, le cuir chevelu, la boîte crânienne, le cerveau.

A l’inspiration c’est le renouveau …. l’oxygène…. la fraîcheur

A l’expiration, … c’est le lâcher prise et le relâchement.

En lien avec des pratiques intérieures nous pouvons dessiner délicatement un léger sourire.

Ce léger sourire est inspiré du sourire du Bouddha généralement.

C’est une pratique volontaire pour nous mais bien intéressante. Car, comme le cerveau ne distingue pas sourire spontané d’un sourire volontaire, il profite tout aussi bien de l’un que de l’autre. Sourire est plus facile que faire la tête car bouder mobilise plus de muscles en réalité.

Peindre un sourire pour soi d’abord permet de manifester un sentiment de tranquillité et une forme de plénitude.

Offrir ensuite aux autres une attitude spontanément tournée vers ce sourire, c’est une « manière d’être aux autres » qui témoigne d’une forme de plénitude et de sérénité. Ainsi quand elles nous rencontrent, les autres personnes se sentent aussi en confiance et rassurées. Par l’effet des neurones miroirs, elles auront peut-être, à leur tour, envie d’esquisser un léger sourire…. un sourire bienfaisant et témoignant de cet apaisement intérieur. Et nous, en retour, nous éprouverons le contentement de recevoir un sourire gratuit et léger.

Juste se sourire les uns aux autres, en relâchant les muscles qui ne sont pas nécessaires dans l’instant.

Sourire et ressentir, en surface comme en profondeur, de la détente.

Sourire et diffuser la tranquillité, la confiance, la bienveillance.

MEDITATION ANTI-RIDES 
MEDITATION SOURIANTE
BODYSCAN DE LA FACE 
MIGRAINE
ACOUPHENES

Pour limiter les migraines, les douleurs cervicales, les douleurs de la face et du cuir chevelu ainsi que les acouphènes, on peut pratiquer un bodyscan de la face et de la tête. C’est un article ci-joint qui m’a donné l’inspiration : les muscles et la peau du visages sont anatomiquement liés, c’est pourquoi il y a bien un rapport entre les rides et les contractions du visage. En yoga on est souvent invité à relâcher les muscles du visages et à desserrer les dents voire même à sourire dans les postures. On prêtera également attention au lien entre la profondeur et la surface et à la nécessité de modifier la profondeur pour que cela se voit en surface. Et réciproquement notre attention aux manifestations de surface permet d’accéder à ce qui se joue en profondeur.

On peut aussi pratiquer la méditation du sourire intérieur, l’auto-massage du cuir chevelu ainsi que le ressenti de sa peau et des muscles du visage lors des soins de la toilette ou dans une file d’attente.

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