Johannes Vermeer – Jeune fille à la perle, 1665, Mauritshuis, La Haye
MEDITER POUR ECOUTER LE SILENCE
Méditer pour écouter le « Silence de l’heure qu’il est »
Cette méditation pour écouter le silence a été inspirée par Vermeer décline des variantes de la scène de genre avec génie ; La Laitière est toute à son pain perdu, La Dentellière à son tissage, Le Géographe à son calcul. Quid de la notion de temps ? « Silence de l’heure qu’il est » disait Paul Claudel à propos de ses œuvres… Le jeu des couleurs, les effets de lumière, le coloris introduisent une part de mystère irréductible dans ses tableaux. Silence se fait face à l’intimité des hollandais, face à la puissance évocatrice des représentations vermeeriennes : « C’est dans cet abandon et ce sans souci que consiste ici le moment idéal » commentait Hegel dans l’Esthétique.
Site Zone critique Auteur Camille Franc à propos de Vermeer et les maîtres de la peinture de genre, Louvre, du 22 février au 22 mai 2017.
MEDITER POUR ECOUTER LE SILENCE
La Jeune Fille à la perle est une peinture à l’huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665. Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d’une jeune femme anonyme — peut-être l’une des filles de Vermeer — portant une perle à l’oreille ainsi qu’un turban sur la tête. Pour sa composition et son sujet proches de l’œuvre de Léonard de Vinci, on la surnomme aussi la « Joconde du Nord ».
Si le tableau révèle une influence certaine de l’art du portrait italien, il appartient surtout au genre pictural des tronies, études de caractères typiques de l’art des Provinces-Unies du milieu du XVIIe siècle. La Jeune Fille à la perle est à ce titre représentatif de l’âge d’or de la peinture néerlandaise, période d’une richesse exceptionnelle dans la création picturale européenne.
De nos jours, le tableau, le plus populaire de Vermeer, est tenu pour un des chefs-d’œuvre du peintre en raison de sa composition et de l’atmosphère qu’il dégage. Cette reconnaissance est pourtant relativement récente puisque la toile a été oubliée plus de deux cents ans
L’œuvre est réalisée sur toile et utilise comme médium de la peinture à l’huile ; pratiquement carrée (44,5 × 39 cm), elle est de taille moyenne1.
Elle représente une adolescente en buste, sur un arrière-plan d’un noir uniforme. Les épaules tournées vers la gauche du cadre, elle est montrée de trois quarts dos. Sa tête effectue une rotation vers la gauche, ce qui découvre son visage de trois quarts face. Elle fixe le spectateur de ses yeux en coin, et semble s’adresser à lui de sa bouche entrouverte, aux lèvres rouges et pulpeuses3.
Sa tête est couverte d’un turban bleu outremer, surmonté d’un tissu jaune qui lui pend dans le dos. C’est en référence à cet attribut exotique que l’œuvre a d’abord été désignée comme La Jeune Fille au turban4. Par ailleurs, elle porte au lobe de l’oreille gauche (la seule visible dans cette pose) une perle qui donne à la toile son nom officiel actuel — même si la nature exacte du pendant d’oreille est encore discutée5. La jeune femme est vêtue de ce qui semble être une veste, rehaussée d’un col blanc, au tissu lourd offrant peu de plis d’une couleur ocre foncé, voire marron.
Une lumière franche, provenant du bord gauche du tableau, éclaire le modèle pratiquement de face. Elle produit un jeu d’ombres variées sur son dos et l’arrière de sa tête, dans la moitié droite de l’œuvre. C’est dans cette partie ombrée que se détache le scintillement des reflets du pendant d’oreille.
MEDITER POUR ECOUTER LE SILENCE QUI DIT BEAUCOUP
Évidemment
Chanson de France Gall
Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions
Qui ne tiennent pas debout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Et ces batailles dont on se fout
C’est comme une fatigue, un dégoût
À quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui ne change rien
Qui change tout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant
Source : Musixmatch
Paroliers : Michel Berger
Paroles de Évidemment © Apache France
MEDITER POUR ECOUTER LE SILENCE