« UNE FLEUR S’ÉPANOUIT C’EST TOUT ! »

"Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d'elle. Une fleur s'épanouit, c'est tout". Méditer et cesser toute concurrence. Citation issu du registre du ZEN SHIN et des arts martiaux japonais.

« Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d’elle. Une fleur s’épanouit, c’est tout » Citation issu du registre du ZEN SHIN et des arts martiaux japonais.

Méditation sur la citation "Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d'elle. Une fleur s'épanouit, c'est tout" Citation issu du registre du ZEN SHIN et des arts martiaux japonais.

UNE FLEUR S’ÉPANOUIT, C’EST TOUT : méditer et cesser toute concurrence

Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d’elle.

Une fleur s’épanouit, c’est tout.

Cette méditation est inspirée par une citation florale issue de façon surprenante de la culture des arts martiaux japonais. On peut le comprendre facilement car les arts martiaux invitent plutôt à se concentrer sur ses propres gestes et ses propres pensées que sur l’adversaire. L’extrême vigilance est portée beaucoup plus sur la continuation du geste et la persistance de l’intention manifestée que sur les attitudes adverses. C’est pourquoi l’image de la fleur est ici invoquée : il s’agit de s’entraîner à se déployer totalement, … continuellement,… imperturbablement.

« Une fleur ne pense jamais à être en concurrence avec la fleur qui est à côté d’elle.

Une fleur s’épanouit, c’est tout. »

Nous prenons quelques instants pour laisser résonner en nous cette jolie citation.

Nous laissons venir à nous les évocations des fleurs.

En toute saison, nous pouvons convoquer un printemps intérieur.

Laissons venir à nous des images de fleurs, avec leurs belles couleurs.

Ressentons toute de délicatesse qui est le propre des fleurs.

Peut-être que nous avons hésité entre toutes les variétés de fleurs….

Songeons à l’infini variété des fleurs … à ce mystère que constitue en fait l’infinie variété des fleurs…

Nous pouvons nous inspirer du champ de fleurs aussi.

Observons le territoire qui voit fleurir et s’épanouir les fleurs.

Et tout doucement, progressivement, les yeux fermés et le buste redressé nous ressentons nous aussi l’immobilité et la dignité des fleurs.

Affinons nos ressentis corporels, émotionnels et mentaux. Nous essayons de maintenir notre attention sur ces ressentis … sans y penser … sans ressasser … sans ruminer.

Tout comme une fleur, nous ne pensons pas.

Comme une fleur nous nous attachons simplement à être.

Une fleur se déploie dans tout son être « fleur » et donc nous prenons un petit quart d’heure pour nous l’imiter et déployer notre « être », rien que notre « être », tout notre « être » : notre « être humain ».

Une personne humaine…. juste un être humain …. pas moins qu’un être humain … mais pas plus non plus.

A l’instar d’une fleur, mais en tant qu’un être humain nous cultivons l’intention d’être pleinement ce qu nous sommes déjà. Nous nous appliquons à être pleinement et à chaque un instant totalement un être humain comme une fleur s’applique à être une fleur. Nous ressentons profondément ce qu’être humain implique. Nous nous exerçons à connecter, en nous, ce qui est le propre de notre humaine condition. Étonnamment peut-être plus nous nous appliquons à être humain et plus nous nous rapprochons des fleurs.

Notre humanité implique nécessairement une forme de fragilité. Nous aussi nous sommes relativement éphémères. Nous sommes tout à fait limités également.

Nous pouvons donc pour quelques instant nous lâcher toute ambition et tout objectif ainsi que toute compétition et toute rivalité avec les autres êtres humains. Nous nous en tenons au ressenti de l’humanité en nous et à la perception de ce que cela implique pour nous de nous déployer pleinement en tant qu’humain.

Une fleur s’épanouit, simplement.

Et pendant quelques instants un être humain s’épanouit lui aussi, tout simplement.

Le corps est bien installé et solidement enraciné. La colonne vertébrale est érigée avec dignité. Sans raideur le buste est aussi capable d’osciller sous l’effet de la respiration et à la recherche de l’équilibre.

Nous renouons ainsi avec notre nature profonde. Eprouver la simple humanité en nous nous détache un peu de nos enjeux habituels, des regards posés sur nous et des jugements à notre encontre.

Nous nous habituons simplement être là, pleinement là, intensément là.

Et à l’invitation des enseignements tirés des arts martiaux, nous persistons. Nous cultivons cet état de zénitude à savoir que nous demeurons constamment et imperturbablement dans la vigilance. Nous restons dans cette mise en garde d’instant en instant. Notre intention et notre conscience demeurent malgré l’agitation des pensées, malgré les inquiétudes, et malgré les émotions qui sont les nôtres en ce moment.

Pendant quelques minutes encore, nous maintenons la vigilance et l’attention depuis l’espace de la conscience. Ainsi persiste la vive conscience que nous sommes « un » parmi des milliards d’êtres humains… un simple être humain comme tous les autres. Nous ne sommes ni mieux, ni pire. Mais nous avons conscience qu’être humain même pleinement humain cela comporte nombre de limitations, de frustrations, de contradictions voire même d’incohérences.

Nous ne réfléchissons pas à ce pensent les autres ni à ce que conseillent les autres exactement comme une tulipe ne pense pas à ce que la rose d’à côté est en train de faire ou de projeter.

Et surtout, nous comprenons parfaitement que la tulipe n’a aucune envie de devenir une pivoine car ça n’aurait aucun sens existentiel. Nous réalisons qu’il y a de la place pour toutes les fleurs dans le jardin. Et même nous réalisons clairement que, plus il y a de variétés de fleurs, plus il y a de couleurs et plus c’est joli et agréable à regarder.

Ressentir son humanité comme un lot commun, un donné partagé et une condition offerte en partage comporte aussi tellement de belles qualités et de possibilités d’adaptation. Notre humanité est synonyme de tellement de liberté pour faire tout ce qu’il nous plaît. Déployer son humanité c’est aussi manifester toute cette générosité et ce plaisir d’offrir aux autres le meilleur de nous-mêmes pour être là pour eux quand ils en ont besoin ou quand ils en ont envie. Sentir rayonner notre humanité, c’est éprouver qu’il y a aussi de la chaleur à offrir et de la chaleur à recevoir. Comme c’est important le soutien mutuel, les encouragements, la douceur, la tendresse, l’affection, l’amour, l’empathie, la compassion, la patience, la persévérance.

En méditant nous nous recentrons et nous revenons vers l’intérieur. Et comme une fleur s’épanouit, nous nous sentons présents et pleinement déployés dans toutes nos dimensions.

Au-delà de l’inconstance du mental, de l’agitation de nos vies et des perturbations liées à l’adversité nous pouvons maintenant laisser perdurer ce rayonnement proprement humain. De proche en proche, d’instant en instant, nous rayonnons de cette belle humanité. Ce faisant, nous autorisons aussi les autres à s’éclairer et à se réchauffer à notre lumière tout en se déployant eux aussi pleinement et humainement.

Une fleur s’épanouit, c’est tout : Recherches sur wikipédia

Le terme zanshin (残心?) provient du japonais et signifie « vigilance envers l’adversaire », littéralement « l’esprit qui demeure ». Il s’agit d’une attitude développée dans les arts martiaux japonais

Kendo

En kendo, cet état de zanshin est un des éléments nécessaires en plus du ki ken tai no ichi pour marquer un ippon1. Le pratiquant affirme ainsi la maîtrise de son action et dissuade son adversaire de contre-attaquer. Pour cela, après un coup porté, le pratiquant doit retrouver une garde immédiate face à son adversaire et demeurer constamment dans un état d’alerte — tant physique que mental — lui permettant de porter à nouveau une attaque si son premier assaut ne lui a pas permis de marquer un ippon.

Le kyūdō (弓道?, litt. « la voie de l’arc ») est un art martial japonais (budō), issu du tir à l’arc guerrier

C’est le nom de la huitième étape (八節, hassetsu?) dans le tir à l’arc japonais, le kyūdō. Zanshin est la phase suivant le lâché de la flèche. Le tireur maintient les extensions verticale et horizontale du corps mises en place un peu avant le départ de la flèche. Il maintient cette posture dynamique après le lâché, afin de s’assurer qu’à l’instant du tir, la flèche vole avec le maximum d’énergie libérée par l’arc. Sans cette vigilance, la puissance de propulsion de l’arc est significativement amenuisée. Cette forme de persistance de l’action englobe le corps et le mental. Les enseignements de kyūdō traduisent cette phase par : « persistance de l’esprit ou continuation du tir ». Cette dernière phase est accompagnée d’un mouvement annexe : yudaoshi, « abaissement de l’arc ».

Juste retour des choses
Comme une nouvelle dose
Mais, c’est le bouquet final
Mais, c’est le bouquet final

J’avoue, je les ai attendues longtemps
Mais, les fleurs ne parlent qu’au présent
Les regrets m’aiment pas
Tu peux leur faire dire tout ce que tu veux
Sur la carte grise, c’est l’encre blеu
Me dis que tu n’aimes quе moi

Le rouge et le rouge sang, couleur des amants
Mais, c’est le bouquet final (Mais, c’est le bouquet final)
Final (Mais, c’est le bouquet final, final, final)
Fatal, c’est toujours bien de finir en beauté
Y a le nombre impair, ruban satiné
Sans vouloir t’jeter des fleurs
Il y a mes sentiments dont, j’aimais t’aimer
Et mon envie de te serrer, serrer
Tout y est, mais plus le cœur

T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas
T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas

Juste retour des choses
J’t’envoie sur les roses
Que t’as déposées chez moi (que t’as déposées chez moi)
Chez moi (que t’as déposées chez moi, chez moi, chez moi)
C’est toujours bien de finir en beauté
Tu ne fais pas les choses à moitié
Sans vouloir t’jeter des fleurs
Y a comme une envie de te pardonner
De me faire pour toi, belle à crever
Tout y est, mais plus le cœur

T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas
T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas

Les fleurs ne trichent pas
Aussi bien que toi
Les fleurs ne trichent pas

T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas
T’aimerais changer les choses
Comme on change l’eau des roses
Mon amour, oublie ça, les fleurs ne trichent pas

Juste retour des choses
Comme une nouvelle dose
Mais, c’est le bouquet final
Mais, c’est le bouquet final

Source : Musixmatch

Paroliers : Etienne Daho / Jean-louis Pierot / Doriand

Le mot kyūdō est composé de deux idéogrammes (kanjis) signifiant :

  • 弓 (kyū?) : arc / force
  • 道 (?) : voie

Kyūdō se traduit par « la voie de l’arc » . Elle désigne une discipline et un chemin d’accomplissement

Une tulipe ne se bat pas pour impressionner autrui.

Elle ne se bat pas pour être différente d’une rose.

Elle n’en a pas besoin.

Parce qu’elle est différente.

Et il y a de la place dans le jardin pour chaque fleur. »

M.Williamson