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Les 5 grands fondements d’une vie équilibrée, selon un psychologue

Par Aglaé Cuypers

Publié le 15/05/2024 à 15:12

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Une vie équilibrée repose sur cinq piliers interconnectés. Peter Cade / Getty Images

Trouver un équilibre de vie peut relever du défi mais n’est pas impossible. Un psychologue américain explique comment l’atteindre.

Trouver du sens à sa vie, être en accord avec ses valeurs, jouir d’une pensée claire, s’ancrer dans le moment présent sans se soucier du futur… Avoir une vie dite «équilibrée» s’apparente dans une certaine mesure à la quête d’un Graal. S’il «ne fait aucun doute qu’un objectif aussi recherché ne peut être atteint rapidement ou avec peu d’effort», tout le monde peut y parvenir, affirme le psychologue américain Jim Taylor dans un article paru le 13 mai sur le site Psychology Today. Selon le spécialiste, une vie équilibrée est «un ensemble interconnecté de cinq types d’équilibre différents». Précisions.

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La santé

La santé physique et mentale est le point de départ «de la création d’équilibres de toutes sortes», insiste le psychologue. Pour choyer la première, le professionnel recommande notamment d’être physiquement actif en pratiquant les activités qui nous plaisent, de «manger suffisamment et de dormir assez». Être en bonne santé mentale signifie pour l’expert être exempt de maladie mentale, de se sentir bien avec soi-même, de ressentir des émotions majoritairement positives et enfin de trouver du sens à sa vie.

«L’équilibre en soi»

Jim Taylor évoque ensuite la notion d’équilibre en soi. Pour illustrer ces concepts abstraits, le psychologue prend l’image d’un gâteau composé de plusieurs parts concernant chacune des sphères distinctes de notre vie (la carrière, les relations aux autres, les passions…). Ensemble, elles forment ce que le psychologue appelle l’identité personnelle. Selon le spécialiste, pour mener une vie équilibrée, il est nécessaire qu’aucune de ces parts ne prenne plus de place qu’une autre et ce, de façon démesurée. La raison est simple : notre équilibre risque de s’effondrer si cette seule sphère de notre vie est impactée par tout événement négatif. Prenons l’exemple d’un licenciement : si notre vie est régie par ce domaine, nous perdrons pied. «Vous vous retrouvez avec la question : «qui suis-je ?» Cette absence constitue à elle seule une grave source de déséquilibre», indique Jim Taylor.

L’équilibre dans la vie quotidienne

Notre quotidien est bercé par deux types d’activités : celles que l’on doit faire et celles que l’on veut faire. «Une triste réalité de la vie est que, comme Maslow l’a si éloquemment dit, nous devons satisfaire nos besoins avant de pouvoir satisfaire nos désirs», mentionne le psychologue. En pratique ? Notre énergie et notre temps sont donc en priorité consacrés à ce que l’on doit faire, quitte à devoir oublier ou délaisser nos désirs. Or, nos passions, qu’elles soient d’ordres physiques, intellectuelles, artistiques, ou spirituelles, «sont notre carburant», souligne Jim Taylor. Pour parvenir à trouver un certain équilibre, le professionnel conseille d’essayer de donner la priorité à ces activités « sources de sens, d’épanouissement et de joie».

L’équilibre relationnel

«En tant que créatures sociales, notre capacité à maintenir l’équilibre dans nos vies signifie (également) maintenir l’équilibre dans nos relations». Cette stabilité relationnelle dépend «de la personnalité de chaque personne, de ses besoins, de ses expériences et de ses objectifs». Le psychologue indique qu’il n’y a pas de normes, certains sont épanouis lorsqu’ils sont intégrés dans un «petit groupe de personne» et d’autres ont besoin d’un «grand réseau social». Pour aboutir à une relation équilibrée, le psychologue avertit que «chaque membre d’une relation doit sentir que ses besoins sont satisfaits tout en donnant suffisamment pour répondre aux besoins de l’autre personne».

L’équilibre dans le déséquilibre

Ceci étant dit, inutile de chercher l’équilibre parfait à tout prix. «Il peut être utile de se consacrer de manière disproportionnée à une seule activité, en particulier si cet engagement est motivé par la passion ou à un objectif», dit Jim Taylor. Attention néanmoins puisqu’un «dévouement aussi intense» peut conduire à la fatigue et à l’épuisement professionnel. L’objectif est donc de «trouver un équilibre dans le déséquilibre». En d’autres termes ?S’adonner de manière brève à des activités qui nous plaisent, pour se créer des «répits passagers», qui apportent un soupçon d’équilibre.